Amendement 1:
Article 6
A la fin du cinquième alinéa de cet article, ajouter l’expression « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire » [après l’expression « la pratique d’au moins une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
En plusieurs pays de la « nouvelle Europe », comme par exemple en Hongrie, la Langue Internationale est sujet d’étude et notamment enseignée comme langue étrangère, et d’ailleurs selon les conclusions du Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « la langue internationale [dite Espéranto] constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et elle ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste. En effet:
a. Elle éduque à la construction de la paix, en concrétisant le concept d’appartenance à la seule famille humaine et à un milieu mondial ;
b. Elle contribue en fait à la sauvegarde de la diversité culturelle de l’Europe et du monde.
c. Elle permet des relations transnationales, culturelles aussi bien que commerciales, par le truchement d’une langue commune, non discriminatoire, pouvant être complètement acquise pendant les années scolaires d’enseignement obligatoire.
d. Elle facilite, enseignée en orientation linguistique, l’étude et la pleine possession de langues nationales étrangères.
e. Elle évite l’hégémonie d’une ou deux langues “supérieures” dans l’enseignement des langues étrangères optionnelles.
f. Elle enrichit la réflexion sur les langues, y compris sur la langue maternelle elle-même.
g. Elle permet de remarquables économies d’argent et de temps, et pour la formation des enseignants, et pour les études des élèves, avec en plus un profit pour l’étude des autres disciplines, comme par exemple l’étude des langues ethniques étrangères. »
D’autre part, l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeune age risque, si laissé au marché, de se transformer en un monopole de la langue anglaise – ce qui d’ailleurs ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales – et de conséquence d’accélérer ce que la presse anglophone elle même a défini l’Impérialisme Linguistique de l’anglo-américain [the Economist ] et « une forme plus sinistre de ce colonialisme que nous pratiquions il y a un siècle : à l’époque on se limitait à prendre leur matières premières, maintenant nous envahissons leurs têtes en changeant l’instrument par le biais du quel ils pensent : leur langue » [The Independent, Linguicide, the death of language].
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Amendement 2:
Compléter cet article par l’alinéa suivant
«En outre, au cours de la scolarité obligatoire chaque élève doit acquérir les compétences et la culture aptes à le préparer à la dimension Européenne de la citoyenneté. En particulier, chaque élève devra être porté à réfléchir sur la diversité linguistique et culturelle de l’Europe et connaître les risques que, selon l’UNESCO, court cette diversité. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Au moment où l’Europe se donne une Constitution, la Réforme du système éducatif qui doit former les citoyens de demain ne peut pas se permettre d’ignorer le mot Europe, cette Europe qui se veut fondée sur le principe d’ « unité dans la diversité » et notamment sur le respect des minorités linguistiques.
Et pourtant, selon la dernière édition de l’ « Atlas des langues en danger », publié par l’UNESCO, quelque 60% des langues du vieux continent sont sérieusement menacées d’extinction, « par la globalisation de la communication et par la tendance à utiliser une seule langue comme langue globale du monde » [d’après le Plan d’Action adopté par la Rencontre International d’Experts sur le Programme de l’UNESCO pour la sauvegarde des langues en danger, qui a eu lieu à Paris du 10 au 12 Mars 3003].
Amendement 3 :
Ajouter, à la fin de cet article l’expression : « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire». [après l’expression « et un premier apprentissage d’une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
L’UNESCO dans la Résolution sur l’ « Implémentation d’une politique linguistique pour le monde, fondée sur le multilinguisme », adoptée par sa 30ème Conférence Générale, a mis en garde contre « le péril qui menace aujourd'hui la diversité linguistique en raison de la mondialisation de la communication et des tendances à l'utilisation d'une langue unique, avec les risques de marginalisation des autres langues majeures du monde, voire de disparition des langues de moindre diffusion, y compris des langues régionales ».
Il est indispensable, alors que la Réforme de l’Education nationale ouvre à l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeunes age, proposer une alternative à l’autrement inévitable colonisation linguistique de l’anglo-américain, pour utiliser les mots et les concepts avec les quels la presse anglophone elle même a pour première décrit le phénomène.
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Et d’ ailleurs, laisser passer cette idée, notamment dans la réforme de l’école, ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales : pourquoi les autres devraient apprendre ou utiliser au niveau international le français alors que les français eux mêmes auraient officiellement accepté que ce soit l’anglais à recouvrir parfaitement ce rôle ?
Par contre, la Langue Internationale, qui selon le Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste », est déjà enseignée dans plusieurs pays de l’Union et notamment est la langue étrangère plus étudiée dans les écoles hongroises, après l’anglais et l’allemand.
Article 6
A la fin du cinquième alinéa de cet article, ajouter l’expression « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire » [après l’expression « la pratique d’au moins une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
En plusieurs pays de la « nouvelle Europe », comme par exemple en Hongrie, la Langue Internationale est sujet d’étude et notamment enseignée comme langue étrangère, et d’ailleurs selon les conclusions du Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « la langue internationale [dite Espéranto] constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et elle ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste. En effet:
a. Elle éduque à la construction de la paix, en concrétisant le concept d’appartenance à la seule famille humaine et à un milieu mondial ;
b. Elle contribue en fait à la sauvegarde de la diversité culturelle de l’Europe et du monde.
c. Elle permet des relations transnationales, culturelles aussi bien que commerciales, par le truchement d’une langue commune, non discriminatoire, pouvant être complètement acquise pendant les années scolaires d’enseignement obligatoire.
d. Elle facilite, enseignée en orientation linguistique, l’étude et la pleine possession de langues nationales étrangères.
e. Elle évite l’hégémonie d’une ou deux langues “supérieures” dans l’enseignement des langues étrangères optionnelles.
f. Elle enrichit la réflexion sur les langues, y compris sur la langue maternelle elle-même.
g. Elle permet de remarquables économies d’argent et de temps, et pour la formation des enseignants, et pour les études des élèves, avec en plus un profit pour l’étude des autres disciplines, comme par exemple l’étude des langues ethniques étrangères. »
D’autre part, l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeune age risque, si laissé au marché, de se transformer en un monopole de la langue anglaise – ce qui d’ailleurs ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales – et de conséquence d’accélérer ce que la presse anglophone elle même a défini l’Impérialisme Linguistique de l’anglo-américain [the Economist ] et « une forme plus sinistre de ce colonialisme que nous pratiquions il y a un siècle : à l’époque on se limitait à prendre leur matières premières, maintenant nous envahissons leurs têtes en changeant l’instrument par le biais du quel ils pensent : leur langue » [The Independent, Linguicide, the death of language].
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Amendement 2:
Article 6
Compléter cet article par l’alinéa suivant
«En outre, au cours de la scolarité obligatoire chaque élève doit acquérir les compétences et la culture aptes à le préparer à la dimension Européenne de la citoyenneté. En particulier, chaque élève devra être porté à réfléchir sur la diversité linguistique et culturelle de l’Europe et connaître les risques que, selon l’UNESCO, court cette diversité. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Au moment où l’Europe se donne une Constitution, la Réforme du système éducatif qui doit former les citoyens de demain ne peut pas se permettre d’ignorer le mot Europe, cette Europe qui se veut fondée sur le principe d’ « unité dans la diversité » et notamment sur le respect des minorités linguistiques.
Et pourtant, selon la dernière édition de l’ « Atlas des langues en danger », publié par l’UNESCO, quelque 60% des langues du vieux continent sont sérieusement menacées d’extinction, « par la globalisation de la communication et par la tendance à utiliser une seule langue comme langue globale du monde » [d’après le Plan d’Action adopté par la Rencontre International d’Experts sur le Programme de l’UNESCO pour la sauvegarde des langues en danger, qui a eu lieu à Paris du 10 au 12 Mars 3003].
Amendement 3 :
Article 15
Ajouter, à la fin de cet article l’expression : « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire». [après l’expression « et un premier apprentissage d’une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
L’UNESCO dans la Résolution sur l’ « Implémentation d’une politique linguistique pour le monde, fondée sur le multilinguisme », adoptée par sa 30ème Conférence Générale, a mis en garde contre « le péril qui menace aujourd'hui la diversité linguistique en raison de la mondialisation de la communication et des tendances à l'utilisation d'une langue unique, avec les risques de marginalisation des autres langues majeures du monde, voire de disparition des langues de moindre diffusion, y compris des langues régionales ».
Il est indispensable, alors que la Réforme de l’Education nationale ouvre à l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeunes age, proposer une alternative à l’autrement inévitable colonisation linguistique de l’anglo-américain, pour utiliser les mots et les concepts avec les quels la presse anglophone elle même a pour première décrit le phénomène.
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Et d’ ailleurs, laisser passer cette idée, notamment dans la réforme de l’école, ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales : pourquoi les autres devraient apprendre ou utiliser au niveau international le français alors que les français eux mêmes auraient officiellement accepté que ce soit l’anglais à recouvrir parfaitement ce rôle ?
Par contre, la Langue Internationale, qui selon le Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste », est déjà enseignée dans plusieurs pays de l’Union et notamment est la langue étrangère plus étudiée dans les écoles hongroises, après l’anglais et l’allemand.
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Article 6
A la fin du cinquième alinéa de cet article, ajouter l’expression « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire » [après l’expression « la pratique d’au moins une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
En plusieurs pays de la « nouvelle Europe », comme par exemple en Hongrie, la Langue Internationale est sujet d’étude et notamment enseignée comme langue étrangère, et d’ailleurs selon les conclusions du Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « la langue internationale [dite Espéranto] constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et elle ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste. En effet:
a. Elle éduque à la construction de la paix, en concrétisant le concept d’appartenance à la seule famille humaine et à un milieu mondial ;
b. Elle contribue en fait à la sauvegarde de la diversité culturelle de l’Europe et du monde.
c. Elle permet des relations transnationales, culturelles aussi bien que commerciales, par le truchement d’une langue commune, non discriminatoire, pouvant être complètement acquise pendant les années scolaires d’enseignement obligatoire.
d. Elle facilite, enseignée en orientation linguistique, l’étude et la pleine possession de langues nationales étrangères.
e. Elle évite l’hégémonie d’une ou deux langues “supérieures” dans l’enseignement des langues étrangères optionnelles.
f. Elle enrichit la réflexion sur les langues, y compris sur la langue maternelle elle-même.
g. Elle permet de remarquables économies d’argent et de temps, et pour la formation des enseignants, et pour les études des élèves, avec en plus un profit pour l’étude des autres disciplines, comme par exemple l’étude des langues ethniques étrangères. »
D’autre part, l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeune age risque, si laissé au marché, de se transformer en un monopole de la langue anglaise – ce qui d’ailleurs ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales – et de conséquence d’accélérer ce que la presse anglophone elle même a défini l’Impérialisme Linguistique de l’anglo-américain [the Economist ] et « une forme plus sinistre de ce colonialisme que nous pratiquions il y a un siècle : à l’époque on se limitait à prendre leur matières premières, maintenant nous envahissons leurs têtes en changeant l’instrument par le biais du quel ils pensent : leur langue » [The Independent, Linguicide, the death of language].
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Amendement 2:
Article 6
Compléter cet article par l’alinéa suivant
«En outre, au cours de la scolarité obligatoire chaque élève doit acquérir les compétences et la culture aptes à le préparer à la dimension Européenne de la citoyenneté. En particulier, chaque élève devra être porté à réfléchir sur la diversité linguistique et culturelle de l’Europe et connaître les risques que, selon l’UNESCO, court cette diversité. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Au moment où l’Europe se donne une Constitution, la Réforme du système éducatif qui doit former les citoyens de demain ne peut pas se permettre d’ignorer le mot Europe, cette Europe qui se veut fondée sur le principe d’ « unité dans la diversité » et notamment sur le respect des minorités linguistiques.
Et pourtant, selon la dernière édition de l’ « Atlas des langues en danger », publié par l’UNESCO, quelque 60% des langues du vieux continent sont sérieusement menacées d’extinction, « par la globalisation de la communication et par la tendance à utiliser une seule langue comme langue globale du monde » [d’après le Plan d’Action adopté par la Rencontre International d’Experts sur le Programme de l’UNESCO pour la sauvegarde des langues en danger, qui a eu lieu à Paris du 10 au 12 Mars 3003].
Amendement 3 :
Article 15
Ajouter, à la fin de cet article l’expression : « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire». [après l’expression « et un premier apprentissage d’une langue vivante étrangère »]
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L’UNESCO dans la Résolution sur l’ « Implémentation d’une politique linguistique pour le monde, fondée sur le multilinguisme », adoptée par sa 30ème Conférence Générale, a mis en garde contre « le péril qui menace aujourd'hui la diversité linguistique en raison de la mondialisation de la communication et des tendances à l'utilisation d'une langue unique, avec les risques de marginalisation des autres langues majeures du monde, voire de disparition des langues de moindre diffusion, y compris des langues régionales ».
Il est indispensable, alors que la Réforme de l’Education nationale ouvre à l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeunes age, proposer une alternative à l’autrement inévitable colonisation linguistique de l’anglo-américain, pour utiliser les mots et les concepts avec les quels la presse anglophone elle même a pour première décrit le phénomène.
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Et d’ ailleurs, laisser passer cette idée, notamment dans la réforme de l’école, ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales : pourquoi les autres devraient apprendre ou utiliser au niveau international le français alors que les français eux mêmes auraient officiellement accepté que ce soit l’anglais à recouvrir parfaitement ce rôle ?
Par contre, la Langue Internationale, qui selon le Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste », est déjà enseignée dans plusieurs pays de l’Union et notamment est la langue étrangère plus étudiée dans les écoles hongroises, après l’anglais et l’allemand.
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A la fin du cinquième alinéa de cet article, ajouter l’expression « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire » [après l’expression « la pratique d’au moins une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
En plusieurs pays de la « nouvelle Europe », comme par exemple en Hongrie, la Langue Internationale est sujet d’étude et notamment enseignée comme langue étrangère, et d’ailleurs selon les conclusions du Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « la langue internationale [dite Espéranto] constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et elle ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste. En effet:
a. Elle éduque à la construction de la paix, en concrétisant le concept d’appartenance à la seule famille humaine et à un milieu mondial ;
b. Elle contribue en fait à la sauvegarde de la diversité culturelle de l’Europe et du monde.
c. Elle permet des relations transnationales, culturelles aussi bien que commerciales, par le truchement d’une langue commune, non discriminatoire, pouvant être complètement acquise pendant les années scolaires d’enseignement obligatoire.
d. Elle facilite, enseignée en orientation linguistique, l’étude et la pleine possession de langues nationales étrangères.
e. Elle évite l’hégémonie d’une ou deux langues “supérieures” dans l’enseignement des langues étrangères optionnelles.
f. Elle enrichit la réflexion sur les langues, y compris sur la langue maternelle elle-même.
g. Elle permet de remarquables économies d’argent et de temps, et pour la formation des enseignants, et pour les études des élèves, avec en plus un profit pour l’étude des autres disciplines, comme par exemple l’étude des langues ethniques étrangères. »
D’autre part, l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeune age risque, si laissé au marché, de se transformer en un monopole de la langue anglaise – ce qui d’ailleurs ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales – et de conséquence d’accélérer ce que la presse anglophone elle même a défini l’Impérialisme Linguistique de l’anglo-américain [the Economist ] et « une forme plus sinistre de ce colonialisme que nous pratiquions il y a un siècle : à l’époque on se limitait à prendre leur matières premières, maintenant nous envahissons leurs têtes en changeant l’instrument par le biais du quel ils pensent : leur langue » [The Independent, Linguicide, the death of language].
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Amendement 2:
Article 6
Compléter cet article par l’alinéa suivant
«En outre, au cours de la scolarité obligatoire chaque élève doit acquérir les compétences et la culture aptes à le préparer à la dimension Européenne de la citoyenneté. En particulier, chaque élève devra être porté à réfléchir sur la diversité linguistique et culturelle de l’Europe et connaître les risques que, selon l’UNESCO, court cette diversité. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Au moment où l’Europe se donne une Constitution, la Réforme du système éducatif qui doit former les citoyens de demain ne peut pas se permettre d’ignorer le mot Europe, cette Europe qui se veut fondée sur le principe d’ « unité dans la diversité » et notamment sur le respect des minorités linguistiques.
Et pourtant, selon la dernière édition de l’ « Atlas des langues en danger », publié par l’UNESCO, quelque 60% des langues du vieux continent sont sérieusement menacées d’extinction, « par la globalisation de la communication et par la tendance à utiliser une seule langue comme langue globale du monde » [d’après le Plan d’Action adopté par la Rencontre International d’Experts sur le Programme de l’UNESCO pour la sauvegarde des langues en danger, qui a eu lieu à Paris du 10 au 12 Mars 3003].
Amendement 3 :
Article 15
Ajouter, à la fin de cet article l’expression : « ou la maîtrise de la Langue Internationale, langue auxiliaire de domaine communautaire». [après l’expression « et un premier apprentissage d’une langue vivante étrangère »]
EXPOSÉ SOMMAIRE
L’UNESCO dans la Résolution sur l’ « Implémentation d’une politique linguistique pour le monde, fondée sur le multilinguisme », adoptée par sa 30ème Conférence Générale, a mis en garde contre « le péril qui menace aujourd'hui la diversité linguistique en raison de la mondialisation de la communication et des tendances à l'utilisation d'une langue unique, avec les risques de marginalisation des autres langues majeures du monde, voire de disparition des langues de moindre diffusion, y compris des langues régionales ».
Il est indispensable, alors que la Réforme de l’Education nationale ouvre à l’enseignement des langues étrangères dès le plus jeunes age, proposer une alternative à l’autrement inévitable colonisation linguistique de l’anglo-américain, pour utiliser les mots et les concepts avec les quels la presse anglophone elle même a pour première décrit le phénomène.
Un colonialisme qui risque de transférer une grande quantité de ressources, notamment économiques, de notre pays vers les économies de pays “concurrents” et de mettre en compétition, et donc à risque, la langue nationale avec l’ « anglais, langue de communication internationale » [d’après le Rapport Thélot].
Et d’ ailleurs, laisser passer cette idée, notamment dans la réforme de l’école, ne pourra pas ne pas avoir de très sérieuses conséquences sur le prestige et le rôle, déjà en déclin, du Français dans le monde et dans les Institutions Internationales : pourquoi les autres devraient apprendre ou utiliser au niveau international le français alors que les français eux mêmes auraient officiellement accepté que ce soit l’anglais à recouvrir parfaitement ce rôle ?
Par contre, la Langue Internationale, qui selon le Rapport de la Commission ad hoc sur la Langue Internationale, publié dans la Circulaire 126 du 10 Avril 1995 du Ministère de l’Education Nationale italien, « constitue la base d’une conception adéquate du plurilinguisme dans l’Union Européenne, et ouvre la voie à une politique linguistique nouvelle et plus réaliste », est déjà enseignée dans plusieurs pays de l’Union et notamment est la langue étrangère plus étudiée dans les écoles hongroises, après l’anglais et l’allemand.
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